![]() |
|
Mon Journal : La Route de l'Ouest : Il était une fois l'Amérique... |
Les revues western n'étaient pas rares chez Mon Journal, mais certaines se sont dégagées du
lot par leur qualité. La Route de l'Ouest en fit partie au même titre que Long
Rifle en reprenant des histoires parues chez l'éditeur Bonelli (connu aussi chez
Mon Journal pour la parution de Capt'ain Swing). La revue 183 numéros de juillet 1971 à novembre 1989. Revue créée pour recevoir les aventures de la série éponyme, elle a débuté comme trimestrielle avant de passer rapidement bimestrielle (à partir du N°14) puis mensuelle (à partir du N°31) devant le succès rencontré. La revue a été exclusivement consacrée au western. En fait, la série avait débutée dans les pages de "Carabina Slim" avant de basculer dans sa propre revue. A partir du N°82, ce furent des rééditions car les aventures italiennes étaient terminées. Enzo Chiomenti signa une bonne partie des couvertures de la revue parfois relayé par Miro. |
![]() Le N°1 de la revue |
La série principale
On y découvre d'abord Brett MacDonald, la souche, émigrée de l'Europe qui se
mariera avec une indienne; Pat MacDonald, son fils et véritable patriarche du clan, présent
pour toute la série; les fils de Pat, Ben et Brett; Bill Adams, enfant du premier lit
de la femme de Pat. Et encore les personnages féminins: Sicaweja, femme shoshone de Brett
senior, dont le personnage est inspiré par la figure historique de Sacagawea; Brenda Adams,
mère de Bill et femme de Pat; Belinda Hall, au début adversaire, puis amie et enfin partenaire
de Bill; Lily, le premier - tragique - amour de Ben; Ursula qui, dans les derniers épisodes,
devient la partenaire de Ben. Parmi les très nombreux personnages historiques apparaissant dans les pages
de la série, il y en a un qui s'élève jusqu'au rang d'adversaire principal : Wild Bill
Hickock.
Le N°1 de l'édition italienneLa Storia del West (Histoire de l'Ouest) est l'oeuvre qui consacre Gino D'Antonio parmi les
Grands de la bande dessinée italienne. La série a été créée en juin 1967,
et a été le "pilier" de la collection Collana Rodeo (en Italie). D'Antonio a écrit
les scénarios de l'intégralité des épisodes (73 de la série originelle + 2 épisodes
ajoutés dans les années 80). En ce qui concerne les dessins, il a été secondé
par une équipe de dessinateurs talentueux (Calegari, Polese, Tarquinio et d'autres).
Cette série a été le trait d'union entre le western classique de Tex et les visions
très innovatrices exploitées par Ken Parker (Long Rifle en français) ou par
I Protagonisti de Rino Albertarelli. Il s'agit d'une histoire de l'Ouest américain mythique
non exempte de critique.
En fait, l'épopée du far west est vécue principalement à travers la famille MacDonald/Adams,
dont l'histoire familiale est vécue en parallèle. A partir de l'an 1804, c'est-à-dire l'arrivée
de Brett Mc Donald en provenance de l'Europe, jusqu'en 1890, avec le massacre de Wounded Knee et la grande
course en Oklahoma, événements avec lesquels la saga se termine.
Tout au long des épisodes, de nombreuses figures de l'ouest sont au rendez-vous. Parmi elles, on peut citer : Kit Carson, Buffalo Bill, Calamity Jane, Wes Hardin, Billy the Kid, Wyatt Earp, Pinkerton, Tecumseh, Toro Seduto, Capitan Jack, Cochise, Cavallo Pazzo, Geronimo, Woquini, Satanta, Victorio, Quanah Parker ou Capo Giuseppe.
Si Gino D'Antonio a imaginé tous les scénarios, il s'est fait secondé par une flopée
de dessinateurs. Au rang desquels : Renzo Calegari (6 épisodes dont le premier), Erminio Ardigo (1), Luis
Bermejo Rojo (3), Renato Polese (32), Sergio Tarquinio (34) et Giorgio Trevisan (3) et il a lui-même dessiné
13 épisodes.
Un Auteur : Gino d'Antonio
![]() Autoportrait tiré du site Unofficial Bonelli |
Gino D'Antonio est né à Milan le 16 mars 1927. Autodidacte, il débute sa carrière quasiment
par hasard. Au milieu des années 40, il est le voisin de Mario Oriani (rédacteur au Corriere
dei Ragazzi) qui va l'aider à démarrer sa carrière d'auteur et de dessinateur de BD. D'Antonio a toujours eu la passion du dessin, et débute sur Jess Dakota, pour lequel il signe scénario et dessins dans un style encore approximatif et visiblement inspiré du Steve Canyon de Milton Caniff. En 1950, il fait la connaissance de Mario Leone et dessine sur ses textes la série Angeli della strada, publié en albums "a strisce" (à l'italienne) aux éditions Cremona Nuova qui fut réédité par l'éditeur Selene de Milan dans la collection Zanetto, où le titre fut changé en Marcellino. |
De 1951 à 1957, Il collabore avec Il Vittorioso: du N°36 au 50 où il publiera Il
trasvolatore delle Alpi, sur des scénarios de Camerini. Il signe également des histoires
brèves paraissant en épisodes comme Il campeggio dei Campioni (N°2 à 13 en 1952),
Due ragazzi e mezza statua (dans les N°33 à 39 en 1954), I ragazzi di Via Larga (N°9
à 22 en 1955), De Barba, Il fortino sull'Huron (N°2 à 19 en 1956) écrit
) l'origine par Sandro Cassone (réécrit presque complètement par D'Antonio), dessina
La giovinezza di Arturo - Leggenda medioevale, sur des textes de Leone. Enfin, il illustra le roman
Terra Rossa de Luciana Martini publié dansles N°1 à 25 en 1955.
En 1952-54, Il travailla brièvement pour le compte de Mondadori, dessinant les aventures de Pecos
Bill créé par Guido Martina et Raffaele Paparella.
En 1954, Il réalise de nombreuses illustrations pour l'hebdomadaire Domenica del Corriere et dessine
quelques épisodes de la deuxième série de El Kid, sur scénario de Gianluigi
Bonelli, chez Audace (la première incarnation de Sergio Bonelli Editore).
En 1955-56, toujours pour Audace et toujours avec G.L. Bonelli, il dessine quelques épisodes de I Tre
Bill et collabore à Western, revue édité par Dardo, éditeur pour
qui il fera quelques illustrations.
La même année, il fait la connaissance de Roy D'Amy (pseudonyme de Rinaldo Dami) qui
dirige son propre studio pour lequel travaillent de nombreux dessinateurs réalisant des BD pour le marché
anglais. Au sein du studio Dami, D'Antonio illustra Junior Mirror, Junior Express, Top Spot
et War Library, fit des couvertures pour Eagle et Boys World et adapta quelques classiques
de la littérature ("Vingt mille lieux sous les mers", "Moby Dick", "Quo Vadis")
pour Tell me Why et World of Wonder.
En 1965, Il travaille dans la publicité et signe la campagne (en BD, bien sûr) du dentifrice Colgate.
En 1967, il réalise de nombreuses illustrations en noir et blanc pour la collection Sui sentieri del
West éditée par AMZ.
De 1967 à 1980, Il crée "La storia del West" (La Route de L'Ouest) pour Bonelli (qui s'appelle
encore Araldo). Progettata assieme a Renzo Calegari (che avrebbe dovuto collaborare anche ai testi
ma che poi limitò il suo apporto alla sola parte grafica), Durant leur collaboration avec le studio Dami,
l'idée initiale prévoyait une publication hebdonadaire de petits épisodes de 24 pages avec
un article approfondi surla conquête de l'Ouest, mais Bonelli réussit à les convaincre d'opter
pour les albums "classiques" (chez Bonelli) de 96 pages mensuels. La série fut hébergé
dans la collection Collana Rodeo ce qui permettait d'alterner avec des histoires de western diverses quand
D'Antonio et ses dessinateurs ne parvenaient pas à suivre le rythme. Il y eut ainsi 73 épisodes de
la série sur 162 numéros de la collection.
En 1970, Il entame sa collaboration avec Il Giornalino de l'éditeur Paoline. Sur des textes
d'Alberto Ongaro, il dessine les épisodes de Jim Lacy, réalise la brève histoire
de Il Soldato Casciella, crée le personage de Susanna (dont il écrit tous les épisodes
et collabore aux dessins avec ses amis Renato Polese et Ferdinando Tacconi). Enfin, il termine l'adaptation
de "L'île mystérieuse" entamée par Franco Caprioli et interrompue par la mort
de l'auteur.
En 1971 et 1974, La Storia del West gagne le prix des Trois Jours de BD de Genève édition
1971 ainsi que le prix ANAF au Salon des Comics de 1974.
En 1976, Il réalise scénario et dessins de "L'Uomo dello Zululand", second volume
de la collection d'albums cartonnés Un uomo un'avventura, (Un Homme, une Aventure, paru chez
Mon Journal en grand format) édité par Cepim (une autre incarnation de l'éditeur Bonelli).
Il signera aussi le N°5, "L'uomo del deserto", dessins de Tacconi, le N°8,
"L'uomo di Pechino", dessins de Polese, le N°16, "L'uomo di Ivo Jima"
sur ses propres dessins, le N°23, "L'uomo del Bengala", dessins de Buzzelli,
et le dernier numéro de la collection, le N°30, "L'uomo di Rangoon", avec l'aide
de Ferdinando Tacconi aux dessins.
En 1977 et 1978, il reçoit le prix ANAF deux années consécutives en tant que "meilleur
scénariste italien en activité".
En 1978, Chez SuperGulp, un périodique éphémère, il signera une BD inspirée
d'une émission télévisée du même nom, construite sur le modèle de l'éditeur
Eura (Lanciostory et Skorpio) en collaboration avec des scénaristes renommés tel que Sclavi,
Castelli, Alessandrini et Civitelli. D'Antonio réalisa aussi textes et dessins de tous
les épisodes de la série de guerre Il mercenario.
En 1980, A l'Exposition Internationale des Comics de Rapallo, il reçoit le prix du meilleur scénariste.
En 1983, Il dessine en alternance avec Tacconi les couvertures de Full, première expérience
(vite abandonnée) de Bonelli en matière d'habodmadaire. La revue a été rééditée
en épisodes dans trois numéros de "Un Homme, une aventure" (version italienne).
En 1983 encore, Pendant la réédition de la Storia del West (dans la collection plus communément
appelée "Serie Rossa"), parurent 192 pages qui vinrent compléter la série
originale et parurent avec les N°73 à 75. Dans le numéro 11 du mensuel Orient Express
(encore une propriété de Sergio Bonelli Editore qui a racheté les éditions
l'Isola Trovata) parut "L'intervista" un bref récit en couleurs réalisés
par D'Antonio qui vient parfaitement conclure la série.
En 1984-85, D'Antonio lance une nouvelle série de western intitulée Bella & Bronco (parue
dans El Bravo en France). Les épisodes ne feront que 64 pages mais dans un format légèrement
plus grand que le traditionnel Bonelli (23,5x16,5cm). L'originalité venant du fait que les héros
sont des femmes, ce qui est plutôt rare en matière de western. D'Antonio signe seul 16 numéros,
puis il collabore avec de nombreux dessinateurs (Polese, Alessandro Chiarolla, i fratelli Gaspare
e Gaetano Cassaro e Giovanni Freghieri).
En 1986, Dans Orient Express, il crée, sur des dessins de Tacconi, le personage de Mac lo Straniero.
3 épisodes publiés en feuilleton : Il lungo viaggio N°9 à 12, Verdi Campi di
Fiandra N°23 à 25 et Ultimo atto N°28 à 30. Cette série fut rééditée
dans la collection I Protagonisti (N°3, 13 et 17).
En 1986 encore, Il crée Uomini senza Gloria (Les hommes sans gloire), une grande fresque historique
sur la seconde guerre mondiale.
En 1987, Il devient responsable du secteur BD du journal Il Giornalino, poste qu'il abandonne en 1992.
En 1989, Il écrit un scénario pour Nick Raider, le nouveau personnage Bonelli créé
par Claudio Nizzi. Son premier scénario paraître pour le N°13 "Una minaccia dal
passato", et sera dessiné par Polese. Depuis, il a écrit de nombreux épisodes
pour cette série.
En 1996, au Salon International des Comics de Lucca, il reçoit le titre de "Maître des
comics" pour l'ensemble de son oeuvre.
En 1999, il travaille sur la nouvelle série Bonelli : Julia en tant que scénariste pour le
N°14 intitulé "Il cacciatore" avec Giancarlo Berardi au dessin.
Les séries annexes
Pacaguara (Cigogna & Jesus Blasco) : N°121 à
127. A la suite de l'assassinat de ses parents dans la jugnle amazonienne, Johnny Stilling grandit sous la double
protection du sorcier indien (ou Bruxo) Iye Marangui et du père Ignacio. Le sorcier voit en lui le "Pacaguara",
espoir de sa tribu. Lors d'un séjour en Angleterre, il tombe amoureux de Hyacinth Dinessen, une fille de
famille fortunée tandis que Lester Dinessen, son frère, va en Amazonie et tue Iye Marangui pour le
plaisir de la chasse. Johnny rente au pays et tue l'assassin de son mentor en assumant son rôle de Pacaguara.
Dès lors, Hyacinth met tout en oeuvre pour venger la mort de son frère tout en continuant à
aimer Johnny. Peu de temps après, le père Ignacio est assassiné à son tour et Pacaguara
est obligé de sortir de sa tanière privé de ses mentors. Cette série présente
un clone de Tarzan très original et basé en Amérique du Sud. La documentation y est fort riche
et les scénarios intelligents, même si la censure a un peu dénaturé certains dessins. Ci-contre : dans la 2ème case, on distingue nettement que la jeune femme a été rhabillée sommairement car on devine ses aréoles et elle parle de prendre son bain... habillée ! |
![]() |
Giddap Joe (Peone sur certains épisodes) : N°152 à 189. Le western très classique que l'on peut lire en ce moment dans les pages de Capt'ain Swing a déjà connu une parution dans Pistes Sauvages puis dans Mister No.
Jackaroe (Robin Wood & Juan Dalfiume) : N°30 à 53. Jackaroe est un pistolero errant dans l'Ouest américain, qui au gré de ses voyages aident les gens qu'il croise. L'ambiance sombre de l'histoire la rende assez intéressante malgré un classicisme prononcé.
Kenny Star (Arturo Del Castillo) : N°7 à 48, 50, 51. Le shériff Kenny Star fait régner la loi dans le far west. Les ambiances de la série sont très sombres et souvent dramatiques. Une série très classique, tant au niveau des dessins que du scénario.
Kocis (J. Garcia) : N°159. Cette série est parue aussi dans la revue Ivanhoé. Ici, elle n'est apparue que le temps du dernier numéro.
Là-bas dans l'Ouest (M. Repeto) : N°115 à 127. Herbert Sexton, le directeur et unique journaliste du fameux "Tres craneos tribune" raconte la tumultueuse histoire du comté d'Adobes et notamment celle de John Barrow, le tueur multi-récidiviste. Cette BD espagnole adopte un point de vue original à travers le récit d'un journaliste, lui-même parfois impliqué dans ses propres récits.
Old America (Mantelli & Paolo Ongaro) : N°88 à 102. Au tout début de la conquête de l'Amérique, français et anglais étaient à la lutte pour conquérir ce continent. James Hartword, John Updike et leur ami indien Miniature sont à la recherche d'Olivia, la compagne de James enlevée par les indiens. Des récits assez originaux dans une époque assez peu visitée par la BD, le tout bien servi par le trait de Paolo Ongaro. Une série qui mérite mieux que son titre un peu tristounet.
Plume Rouge (Mario Basari & Luigi Sorgini) : N°64 à 85. Plume Rouge est un indien qui a revêtu l'uniforme des "Tuniques Rouges" des représentants de l'autorité canadienne pour faire respecter la loi avec l'aide de son ami Kim et de son cheval tourbillon. On le voit aussi souvent aux prises avec les criminels qu'avec les indiens revêches. Parfois, on le découvre avec sa compagne indienne Perce-Neige. Un western assez classique malgré sa localisation au Canada.
![]() Le N°112 |
Timber Lee (Juan Arancio) : N°97 à 119. Ex-lieutenant
de l'armée sudiste, Timber Lee a été chassé de son village parce qu'il était
le seul rescapé de sa compagnie. Abandonné de tous, y compris sa fiancée, il part pour la
Californie où il vit des aventures où la violence est omniprésente. Le héros désabusé
essaie quand même d'aider son prochain. Une idée originale sur des dessins sympathiques pour une série
sombre à souhait. Wanneka le Navajo (Pagot & Capitanio) : N°73 à 86. Histoire contemporaine avec Wanneka le navajo qui a des pouvoirs télépathiques. Au sein du monde moderne hostile, Wanneka essaie de préserver les traditions ancestrales des navajos. Une série originale avec des scénarios intelligents et des dessins agréables. A découvrir. Woody Snow (Paolo Ongaro, Plinio Pincirolli) : N°103 à 114. Recherché pour un crime qu'il n'a pas commis, Woody Whitcomb, surnommé "Woody Snow" par les blancs et "Neige brûlante" par les indiens est contraint à déserté pour prouver sa bonne foi. Tout en fuyant, il rencontrera Mary qui deviendra son épouse bien qu'il soit séparé le plus clair de leur temps. Avec son look de "Village People", Woody Snow est un anti-héros toujours en fuite à la poursuite d'un bonheur qui le fuit. |
Autres séries :
Toÿ (Michel Paul Giroud), Trompinet, Bubule et Grignotte, Yankee (Michel Paul Giroud), Cliff Scott (Del Castillo) N°49 à 51, Sexton Blake (Alfred H. Taylor) N°2 à 6, Dernière Frontière (Ongaro) N°52 à 57, Alamo Jim N°54 à 63, 65 à 67, Edge (Milani & Busticchi) N°58 à 64, Shériff N°68 à 72, El Mestizo (Luis Bermejo) N°86 à 88, Watami (Jorge Moliterni) N°89 à 96, Johnny Flipper N°137, Kris le Shériff (Anguissola & Zuffi) N°143, Le Crotale (Del Castillo) N°147 à 151.
Insolite :
Kenny Star est également paru chez d'autres éditeurs sous des noms différents. Ainsi, il s'appelle "King" à la SNPI ou Ralph O'Connor à la Sage.
La couverture du N°122 de La Route de L'Ouest est la réplique du N°1. Un dessinateur en retard peut-être ?
Internet
Pour tout savoir sur la série "La Route de l'Ouest", il faut absolument visiter le site Unofficial Bonelli et leur page sur "Storia del West" : http://www.ubcfumetti.com/sdw/desc_fr.htm La page de description de la série est en français, mais les autres pages ne sont disponibles qu'en italien, ce qui n'est qu'un problème mineur vu les similitudes avec la langue française.
Bien entendu, on pourra toujours consulter l'index habituel des revues Mon Journal à l'adresse : http://bdmonjournal.free.fr/route/index.htm.
Dominik Vallet